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Présentation des sites

 

Coteaux du Boudouyssou et plateau de Lascrozes

 

Le site Natura 2000 « Coteaux du Boudouyssou et plateau de Lascrozes » s’étend sur une surface de 1228 ha sur 10 communes en Lot-et-Garonne (Villeneuve/Lot, Penne d’Agenais, Dausse, Cazideroque, Trémons, Anthé, Hautefage la Tour, Courbiac, Tournon d’Agenais, Masquières) et une commune dans le Lot (Saux).

 

Le site est constitué par une dizaine de buttes qui dominent la vallée du Lot puis celle du Boudouyssou. Il s’agit de coteaux calcaires portant bien souvent des boisements de chênes pubescents et, en auréole sur les versants, des pelouses plus ou moins embroussaillées où se rencontre une grande diversité d’orchidées.

 

 

 

 

Coteaux de Thézac et de Montayral

 

 

Le site Natura 2000 « Coteaux de Thézac et de Montayral » est situé pour la plus grande part à l’extrémité Est de la région Aquitaine, en Lot et Garonne, sur les communes de Thézac, Montayral et Bourlens. Une petite partie est quant à elle située dans le département du Lot en Midi-Pyrénées et comprend la commune de Mauroux.

 

La surface de 435,4 ha (dont 402,6 ha Lot- et- Garonne et 32,8 ha Lot) se compose de plusieurs entités séparées par le réseau du Dor, petit affluent rive gauche du Lot.

 

 

 

Les enjeux

 

L’enjeu de ces deux sites est principalement lié à la présence d’habitats communautaires de fort intérêt patrimonial : essentiellement des pelouses calcaires à orchidées (habitat d’intérêt communautaire prioritaire), ainsi que les habitats communautaires et/ou habitats d’espèces associés (landes à genévriers, prairies maigres de fauche, chênaies pubescentes).

 

 

Un second enjeu, spécifique au site des « Coteaux du Boudouyssou et Plateau de Lascrozes » concerne les espèces d’intérêt communautaire prioritaire présentes sur le site (chiroptères et écrevisses à pieds blancs) et leurs habitats associés dans le vallon du Ruisseau du Vergnote : grottes à chiroptères, et cours d’eau de plaine avec ripisylve.

 

 

Les objectifs principaux définis dans le DOCOB sont le maintien et le développement des espaces ouverts, la préservation, voire la restauration des habitats d’intérêt communautaire et habitats d’espèces, le maintien d’une mosaïque d’habitats fonctionnelle, et l’amélioration des connaissances concernant les espèces remarquables du site.

 

Milieux naturels

 

 

Les Pelouses à Orchidées

 

Les pelouses sèches calcicoles se développent sur des sols calcaires pentus, ensoleillés et oligotrophes.

Il s’agit de formations herbacées assez basses, issues des pratiques pastorales extensives perpétuées au fil des générations. Ces pratiques ont permis le développement d’une flore spécifique en bloquant la dynamique naturelle de la végétation (cette dynamique tend vers la fermeture du milieu).

Leur déclin est lié à l’abandon de ces pratiques ancestrales, ces milieux étant jugés peu productifs face aux impératifs de productivité actuels. La végétation herbacée et ligneuse n’étant plus contrôlée par le pâturage, ces milieux se ferment et tendent à disparaître.

Ces milieux abritent généralement des cortèges importants d’espèces d’orchidées, dont certaines peuvent-être considérées comme rares, très rares ou exceptionnelles sur le territoire national, et sont ainsi classés prioritaires car ils constituent des «sites d’orchidées remarquables».

 

Les Prairies maigres de fauche

 

Ces milieux sont intimement liés aux activités humaines comme le pâturage extensif, la fauche tardive, ou encore l’entretien léger de certains bords de route. Le cortège floristique est entièrement façonné par ces activités, pourtant de moins en moins pratiquées. On distingue plusieurs variantes selon la richesse du sol (oligotrophes à eutrophes).

 

Les Landes à Genévriers (Juniperaies)

 

Ces formations planitiaires à montagnardes succèdent sur un plan dynamique aux pelouses maigres mésophiles ou xérophiles sur calcaire, suite à l’abandon (partiel ou total) du pâturage et/ou de la fauche.

Le Genévrier commun (Juniperus communis) se présente sous forme d’arbrisseaux touffus, d’arbrisseaux en fuseau ou de petits arbres. Il est installé en petits îlots peu denses au sein d’autres habitats dont ici des pelouses sèches sur sol peu profond. Cet habitat peut présenter une très grande diversité faunistique, notamment entomologique, associée au Genévrier. Cependant, l’abandon du pâturage ou de tout autre type d’entretien entraîne l’apparition d’espèces arbustives qui ferment l’espace entre les îlots de Genévrier et colonisent les pelouses.

 

Les Boisements de Chênes verts (Yeuseraies)

 

Il s’agit de formations isolées dominées par le Chênes verts souvent associé à des espèces comme l’Erable de Montpellier et le Nerprun alaterne. Il en résulte au niveau des strates basses l’absence d’espèces héliophiles et la dominance d’espèces sciaphiles (Lierre, Fragon….).

Ces boisements se développent sur des sols superficiels, ensoleillés, et en particulier sur des sols calcaires (rarement siliceux).

 

Les Chênaies Thermophiles

 

La chênaie pubescente n’est pas un habitat d’intérêt communautaire mais peut abriter plusieurs espèces protégées (habitat d’espèces) à l’image du Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) et du Grand Capricorne (Cerambix cerdo) notamment. Cet habitat fait également parti des habitats qui sont liés à la dynamique des pelouses sèches et des junipéraies.

 

Les Moyens d’actions

 

Différents moyens d’actions sont proposés, afin de répondre aux objectifs de ces sites :

 

  • Contrats Natura 2000 sur parcelles non-agricoles

 

  • Contrats MAE* (Mesures Agro-Environnementales) sur parcelles agricoles

 

  • Charte Natura 2000

 

Vous souhaitez obtenir des informations complémentaires, contactez le CEN Aquitaine, antenne Lot-et-Garonne au 05.53.64.00.51 ou par mail à antenne47@cen-aquitaine.fr